La Quête pour les Lieux saints

Les origines de la quête «Pro Terra Sancta»

Saint Paul mentionne souvent la générosité des différentes communautés chrétiennes en faveur de l’Église Mère : « c’est une grâce de venir en aide aux fidèles de Jérusalem » (2 Cor 8,3-4). La quête du Vendredi saint se situe dans ce sillage. Dès le XVIIème siècle, le Saint-Siège recommande aux fidèles d’offrir, le jour de la Passion du Seigneur, une aumône en faveur des chrétiens de Palestine et des Lieux Saints. C’est Léon XIII, le 26 décembre 1887, qui établit la collecte obligatoire dans toutes les églises paroissiales de la catholicité.

Pourquoi la quête a-t-elle été confiée aux franciscains ?

Il y a 800 ans, du vivant de saint François, les premiers franciscains débarquaient en Terre Sainte ; ils ne l’ont plus jamais quittée. En 1342, le pape Clément VI leur demandait, au nom de l’Église catholique, de prendre soin des Lieux saints ; ils devenaient les « gardiens des Lieux saints« . Notre présence s’articule aujourd’hui autour de trois missions principales : la prière sur les Lieux saints, l’accueil des pèlerins de l’Eglise universelle et le service des plus pauvres et le soutien à l’église locale de Jérusalem.

Quel est le rôle du Commissariat de Terre Sainte  en France ?

Les évêques du monde entier remettent le fruit de la quête du Vendredi saint aux Commissariats de Terre Sainte, intermédiaires ou de bureau de liaison entre les églises du monde et la Terre Sainte. Nous recevons les quêtes de la part des économats diocésains de l’Eglise de France, de Belgique et du Luxembourg. Ensuite, nous retransmettons dans leur intégralité les sommes perçues à la Custodie de Terre Sainte, à Jérusalem

Où est envoyé l’argent de la quête ?

L’intégralité de la générosité de l’Eglise de France et Belgique est envoyée à l’Economat de la Custodie de Terre Sainte à Jérusalem sachant que 35% de cette Collecte est reversée à la Congrégation pour les Eglises Orientales. Ces dernières années, 65% des collectes reçues par les Franciscains ont été destinées aux œuvres pastorales et sociales et 35% à l’entretien des sanctuaires. La Custodie de Terre Sainte rend annuellement des comptes à la Papauté sur l’utilisation de cette quête du Vendredi saint.